L'étalement dans le temps de la construction de la ville, doit permettre de faire évoluer les plans initiaux afin d'y intégrer les progrès technologiques apparus depuis l'origine du projet en 2006, ainsi que ceux à venir. La principale évolution annoncée est l'abandon de l'objectif d'autosuffisance énergétique. La ville ne consommera que des énergies renouvelables, mais pour atteindre cet objectif elle achètera de l'électricité produite sur d'autres sites. Ce report vise aussi ''à prendre en compte les modifications des conditions de marché'' intervenues depuis deux ans.
Pour l'instant les 6 premiers bâtiments de l'Institut technologique de Masdar sont achevés et les premiers étudiants et chercheurs ont intégré ces locaux en septembre 2010. Les immeubles résidentiels affichent une consommation en eau inférieure de 54% et une consommation électrique en baisse de 51% par rapport à la moyenne des bâtiments émiratis similaires. Un tiers de l'électricité consommée provient des panneaux photovoltaïques installés sur les toits et les trois quarts de l'eau chaude sanitaire est produite grâce à des chauffe-eaux solaires.
La ville située dans l'émirat d'Abu Dhabi ambitionne de devenir un pôle majeur de recherche sur les énergies décarbonées. Elle doit accueillir 40.000 habitants répartis sur une surface de 700 hectares. Le siège de l'Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) sera basé à Masdar une fois la ville achevée.