Mme Lagarde qui souligne la nécessité de traduire dans la fiscalité les engagements du Grenelle de l'environnement, estime qu'il faut davantage de malus écologiques que de bonus.
Dans ce domaine, je crois que l'Etat doit être plus coercitif qu'incitatif, en sanctionnant les mauvais comportements, indique Mme Lagarde, évoquant également l'instauration d'une taxe carbone pour les poids lourds.
Nous réfléchissons, avec (le ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire) Jean-Louis Borloo, à la mise en place d'une taxe kilométrique pour les poids lourds qui traversent l'Hexagone, en généralisation de ce qui est prévu pour l'Alsace.
A l'horizon de 2010, celle-ci pourrait rapporter 1 milliard d'euros par an, ce qui permettrait de financer les nouvelles infrastructures de transport, déclare-t-elle. Une majoration de l'avantage fiscal du prêt à taux zéro pour les logements à haute performance énergétique est également envisagée par la Ministre.
Par ailleurs, Christine Lagarde se prononce pour un plafonnement des niches fiscales dès 2009.
Les contraintes budgétaires limitent cependant les ambitions du gouvernement, selon Les Echos. Il n'y aura pas de grand soir fiscal, prévient Christine Lagarde pour qui la priorité absolue n'est pas de baisser les impôts mais d'éliminer le déficit public.
Article publié le 25 juillet 2008