Les chercheurs ont réalisé, du 19 au 28 juin, plus de 57.000 analyses chimiques, à l'aide notamment d'un spectromètre de masse sous-marin. La nappe a été détectée à 5 km du puits sous-marin accidenté. Les analyses ont mis en évidence la présence de benzène, de toluène, d'éthybenzène et de xylène. Des gouttelettes d'huile inodores ont été prélevées.
Les chercheurs ont observé que la bio-dégradation de ce pétrole était en cours grâce aux microbes vivant dans les grands fonds mais que ce processus était relativement lent. Ce panache pourrait ''subsister dans l'océan plus longtemps qu'on ne le pensait'', ont-ils prévenu.
Le rapport de la NOAA contredit
Après les océanographes de l'Université de Géorgie, les chercheurs ont à leur tour contredit le rapport officiel présenté début août par le National oceanic and atmospheric administration (NOAA), qui affirmait que les trois quarts du pétrole échappé du puits s'étaient évaporés, dispersés et/ou avaient été récupérés ou éliminés. Le colmatage définitif du puits a été repoussé à septembre.