Selon le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), "une grande majorité des réservoirs affichent encore un niveau inférieur à la normale". Fin décembre 2011, l'état de remplissage des aquifères était inférieur à la moyenne pour 64 % des points suivis, égal à la moyenne pour 22 % et supérieur à la moyenne pour les 14 % restants. C'est le cas sur la plus grande partie du Bassin parisien, sur le secteur du Rhône et dans le Sud-Ouest pour plusieurs grands aquifères.
Cette situation est due essentiellement à une faible pluviométrie et aux températures exceptionnellement chaudes de l'automne, responsables du déficit de précipitations efficaces sur la totalité du pays hormis sur le Sud-Est.
Toutefois, en ce début d'année 2012, la situation a commencé à changer. "On peut considérer, à l'échelle nationale, que l'on est rentré désormais dans la période de recharge des nappes", souligne le BRGM. Ainsi, le niveau des nappes est en hausse pour 55% d'entre elles, en baisse relative pour 12% et stable pour les 32% restant.