Dans leur bilan 2022, les notaires de France constatent que les logements passoires thermiques, classés F et G du diagnostic de performance énergétique (DPE), représentent 17 % des transactions effectuées au troisième trimestre 2022, en France métropolitaine, contre 11 % à la même période l'an dernier. La part des logements les plus énergivores de classe G est passée de 3 % au troisième trimestre 2021, à 7 % au premier trimestre 2022. « Depuis, leur part est restée quasiment stable, entre 6 et 7 % », précisent les notaires.
L'interdiction à la location, dès le 1er janvier 2023, des logements de classe G, dont la consommation d'énergie finale est supérieure à
À l'inverse, les logements les moins énergivores classés A et B du DPE ne représentent que 6 % des ventes effectuées au troisième trimestre 2022. Et les logements de classe D ont vu leur part de ventes passée de 38 % au troisième trimestre 2021, à 34 % au premier trimestre 2022.
À noter : les transactions de biens ne sont pas identifiées avec la nouvelle méthode de calcul du DPE, qui était entrée en vigueur en juillet 2021, puis modifiée en octobre 2021 pour les logements datant d'avant 1975. Pour rappel, le ministère du Logement avait engagé une démarche de réédition des DPE réalisés entre le 1er juillet et le 31 octobre 2021, à la suite des résultats anormaux détectés pour les logements construits avant 1975 et initialement classés D, E, F ou G du DPE. « Les récentes modifications des règles de calcul du DPE, entraînant une redistribution des logements au sein de l'échelle des performances énergétiques, rendent difficile l'interprétation des évolutions intervenues entre 2021 et 2022 sur la répartition des transactions selon l'étiquette énergie », expliquent les notaires. Les informations disponibles dans la base immobilière des notaires de France ne permettent donc « pas d'identifier les transactions aux DPE "nouvelle définition" ».