Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables , et Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ont décidé, le 22 novembre, de mettre en place un comité d'orientation de la recherche auprès du conseil d'administration de l'IRSN.
Sur le modèle du Grenelle de l'Environnement, ce comité sera ouvert aux « parties prenantes » : pouvoirs publics, entreprises et salariés du secteur nucléaire, élus, associations, indique un communiqué du MEDAD. Il se prononcera en outre sur la pertinence des objectifs de recherche en sûreté nucléaire et en radioprotection, au regard des besoins exprimés par les pouvoirs publics et en tenant compte de l'expérience des autres pays. Il fera également des recommandations au conseil d'administration de l'IRSN. Les ministres ont aussi souhaité que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) soit régulièrement informée de l'avancement et des résultats de la recherche en sûreté nucléaire et en radioprotection et qu'elle fasse faire connaître son avis sur les objectifs des programmes de recherche publics dans ce domaine.
Dans le domaine de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, la recherche a une importance capitale. Elle permet d'améliorer sans cesse la protection des personnes et de l'environnement contre les risques nucléaires, indiquent les ministres dans le communiqué .
Nous tenons à ce que la France reste en pointe dans ce domaine. Nous tenons aussi à ce que la recherche en sûreté nucléaire et en radioprotection réponde le mieux possible aux besoins des pouvoirs publics et aux attentes de la société, ajoutent-ils.
Article publié le 23 novembre 2007