Le 12 juin, cette organisation, qui regroupe 30 pays* a adopté une «recommandation»** qui préconise l'application de dispositions environnementales plus strictes au soutien à l'exportation accordé par les organismes nationaux de crédits à l'exportation (OCE).
Remplaçant une précédente recommandation datant de 2003, cette recommandation conseille aux gouvernements d'évaluer les projets qu'ils soutiennent en les examinant au regard de leurs effets potentiels sur l'environnement et au regard des normes internationales, en particulier celles du Groupe de la Banque mondiale. En outre l'OCDE préconise de diffuser plus largement les informations sur les projets
En effet, les États accordent des crédits publics à l'exportation par l'intermédiaire d'OCE pour soutenir les exportateurs nationaux qui affrontent la concurrence sur les marchés extérieurs. La plus grande partie du soutien public aux crédits à l'exportation prend la forme d'assurances ou de garanties des crédits accordés par des institutions financières privées. Les OCE peuvent être des organismes publics ou des entreprises privées intervenant pour le compte de l'État. En 2005, les échanges ayant bénéficié d'un tel soutien représentaient plus de 65 milliards de dollars américains.
Pour Nicole Bollen, Présidente du Groupe de travail de l'OCDE sur les crédits et garanties de crédit à l'exportation, cet accord renforce les directives environnementales à destination des OCE et témoigne de la volonté de ces organismes de suivre l'évolution des politiques environnementales d'autres institutions financières.
Article publié le 18 juin 2007