Le Laboratoire de la santé des végétaux de l'agence de sécurité sanitaire (Anses) a développé une technique qui permet d'identifier une séquence d'ADN non répertoriée dans un organisme génétiquement modifié (OGM). Aujourd'hui, la détection des OGM se fait essentiellement par la recherche de séquences ADN fréquemment utilisées pour les obtenir. Autrement dit, lorsqu'une séquence n'est pas répertoriée, il n'est pas possible de détecter un OGM.
« La technique développée permet d'identifier, de manière rapide, une séquence génétique inconnue, indique l'Anses. La méthode a été testée avec succès sur un pétunia transgénique. (...) La technique est relativement peu coûteuse et permet d'obtenir le séquençage d'un nouvel OGM en deux jours ». Cette technique serait applicable à tous les types d'OGM, qu'ils soient végétaux, animaux ou bactéries.
Aujourd'hui, les producteurs d'OGM qui commercialisent leurs produits dans l'Union européenne ont l'obligation de renseigner les séquences ADN utilisées. « Un OGM non répertorié est par définition interdit », rappelle l'Anses.