Ce nouveau rapport, publié tous les deux ans, propose une analyse de l'efficacité des systèmes de planification urbaine existants et émet un certain nombre de recommandations pour réformer ceux-ci ''afin qu'ils contribuent plus efficacement aux objectifs environnementaux, économiques et sociaux d'une urbanisation durable'', a expliqué Naison Mutizwa-Mangiza, l'auteur principal du rapport dans un communiqué.
Selon lui, des tendances clefs doivent être prises en compte pour la planification urbaine du futur : les changements climatiques et la dépendance excessive des transports à l'énergie fossile, les problèmes démographiques associés à l'urbanisation rapide de villes de taille moyenne; les incertitudes économiques découlant de la crise, les difficultés croissantes des inégalités sociospatiales et les difficultés associées à une prise de conscience plus grande de l'opinion publique de ses droits sociaux et économiques.
Constatant ''les limites des investissements du secteur privé, particulièrement marqué par la crise économique et financière mondiale'', le rapport préconise le rôle accru des pouvoirs publics qui devront s'assurer que la planification urbaine soit ''socialement inclusive'' ''et ne délaisse pas les plus pauvres, ou pour parer aux dérives de la corruption''.
Sur le plan environnemental, le rapport identifie notamment ''des tendances prometteuses'' à inclure dans la planification, citant le développement des énergies renouvelables et de l'écoefficacité –notamment le recyclage et l'utilisation de matériaux de construction adéquats-, les transports plus économes en carburant; et le développement ''de villes sans taudis''.
Article publié le 12 octobre 2009