D'après un premier classement comparatif des places financières réalisé par le cabinet d'audit PricewaterhouseCooper, la bourse de Francfort arrive en tête par la proportion des obligations vertes dans l'ensemble des obligations cotées (2,1%), suivie de Paris (0,57%) et de Londres, Milan et New-York.
Ce classement a été établi à l'issue d'un rapport (1) évaluant le degré de contribution au financement de la transition écologique des principales places financières des pays du G7 (Francfort, Londres, Milan, New-York, Paris, Tokyo et Toronto).
En volume d'émissions d'obligations vertes, la place de Paris est en tête avec 33,7 milliards de dollars depuis 2009 émis par des sociétés françaises, soit plus du double de New York et ses 15,3 milliards de dollars. Francfort arrive en troisième position avec 13,6 milliards de dollars.
Les plus grands émetteurs d'obligations vertes sont les entreprises de services publics (Iberdrola, Engie, EDF, etc.) dans les projets d'énergie renouvelable, en particulier solaire. Les compagnies de transport mais aussi Apple sont des émetteurs importants, investissant dans diverses catégories de projets tels que le transport à faible émission de carbone, les bâtiments écologiques, l'efficacité énergétique, le recyclage, la gestion de l'eau et l'éco-conception des produits.
La méthodologie, définie par I4CE et Climate Kic, se fonde sur une combinaison de critères relatifs à la transparence de l'information, l'accessibilité de la finance verte, le degré d'intensité ''verte'' et l'intégrité des produits financiers, le dynamisme des places boursières.