Ce programme de 40 mois a pour but de mettre au point un outil d'aide à la décision à destination des collectivités confrontées à une pollution par les PCB. ''L'objectif est d'orienter les décisionnaires vers des filières de traitement en fonction des concentrations en polluants et des conditions locales'', explique Pascal Dauthuille. Le groupe de recherche va donc identifier les techniques de traitement applicables à ce type de polluant et en développer de nouvelles. Plusieurs voies sont explorées : traitement in situ ou après dragage, confinement, traitement thermique, biologique ou par adsorption… mais seules celles acceptables économiquement seront proposées dans l'outil d'aide à la décision. ''On a promis d'étudier 5 procédés de traitement et 7 filières de prise en charge'', confirme Pascal Dauthuille.
Pour mettre au point cet outil, les équipes vont travailler sur des pollutions prélevées sur les sites les plus sensibles détectés sur le territoire français suite à la campagne nationale de mesure. ''Nous avons prélevé plusieurs dizaines de kilos de sédiment dont la concentration en PCB est supérieure à 500 µg/kg'', précise Pascal Dauthuille.
La phase semi-industrielle du projet devrait commencer fin 2010-début 2011. De nouveaux prélèvements de sédiments de l'ordre de plusieurs centaines de kilos seront donc nécessaires. En attendant, le comité de pilotage du plan national pourrait se réunir en février prochain pour faire le point sur la situation.
Article publié le 07 janvier 2010