Alors que le bio ne représente que 2% des surfaces cultivées en France, certaines exploitations prennent le parti d'optimiser leur consommation énergétique : éclairage des granges, conduite des tracteurs, agencement des ateliers de transformation : les gains potentiels sont multiples et parfois très simples à mettre en oeuvre !
Baptiste Clarke, journaliste
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Bravo à ces agriculteurs qui ont compris que la lumière était importante pour eux mais également pour leurs bètes.
Juste une petie information pour dire qu'il existe de puits de lumière (de marque italienne je crois), sans apports de chaleurs et qui peuvent éclairer en très grande quantité directement sous toiture ou bien encore plus loin.
Encore bravo
Intéressant.
Néanmoins, aucun diagnostique n'est communiqué (à part les 19% de ges au niveau national)
-Quels sont les postes fortement émetteurs de GES?
-part de la production viande?
-part de la production de lait?
-part de la mécanisation?
-part des engrais?
-part des installations?
Comment prendre des mesures efficaces sans diagnostique?
L'agriculture semble fortement émettrice par la nature même de son activité: par exemple, produire de la viande bovine et du lait produira toujours beaucoup de GES. Les recherches labo sur le développement d'aliments pour diminuer le méthane des ruminants s'attaque aux conséquences et non aux causes du problème.
A l'heure du chômage massif et de la pénurie énergétique, quand je vois qu'un robot trait les vaches à la place des hommes, je me dis qu'une taxe environnementale globale (GES+déchets radio+...) mérite sérieusement d'exister pour pallier à des inepties énergético-sociales pareilles.
Ma question ne porte pas sur le fait que ces expériences concernerait au plus 2% des installations. Mais on nous annonce 30% d'économie çà et là, ne serait ce pas les meilleurs résultats atteints ? Si c'est le cas c'est bien peu.
Il faut bien se rappeler que le facteur 4 est visé, voire 5. C'est à dire 80% d'économie.
Avec toutes les optimisations et les bonnes pratiques que l'on voudra bien adopter, arriverons nous vraiment à atteindre le facteur 5 sans mesures plus fortes ?
Un bon outil serait le bilan carbone de ces exploitations, afin de nous dire quels sont les postes les plus carbonés et non ceux où les progrès sont les plus forts.
Ici il ne s'agit pas de puits de lumière mais d'atrium (voûte transparente). Avantage : grande quantité de lumière, inconvénient : grande déperdition thermique et apport de chaleur en été. Les puits de lumière, dont Solatube est le créateur australien du concept concentrent la lumière puis la conduisent dans la pièce à éclairer. Ils permettent donc d'apporter la lumière naturelle en réduisant les déperditions thermiques et ceci sans apport de chaleur en été. Certaines exploitations agricoles en France en sont équipées (voir France agricole) mais cela reste encore marginal.
Damien | 23 décembre 2009 à 09h52 Signaler un contenu inappropriébravo a ces agriculteur qui ont pris conciences de l espace dans lequel ils vives .mais ou peut ont trouver ces puit de lumiere.quel entreprise.merci
franck | 29 août 2012 à 21h27 Signaler un contenu inapproprié