Les groupes de travail de la plateforme RSE disposent désormais de grandes orientations : les feuilles de route ont été validées le jeudi 19 décembre.
La feuille de route du groupe de travail n° 1 "RSE, compétitivité et développement durable, l'enjeu des PME (1) " prévoit de réaliser une cartographie des pratiques de RSE des TPE/PME/ETI, et s'efforcera de trouver comment identifier les bonnes pratiques de RSE mais également définir et mesurer les gains de compétitivité liés à la pratique de la RSE. Le groupe de travail s'interrogera sur les leviers de promotion et d'accompagnement des PME.
Le groupe de travail n°2 (2) abordera quant à lui la question de la transparence : il cartographiera les cadres et référentiels sur le reporting extra-financier et les perspectives de convergence avec le cadre national. Il tentera également d'identifier les leviers pour une meilleure prise en compte de la RSE dans la gouvernance des entreprises. Il réfléchira enfin au développement de la finance responsable.
Le programme de travail du groupe n°3 (3) s'articule autour de trois grands sous-thèmes : le développement de la pratique des achats responsables, la définition de la responsabilité des sociétés-mères par rapport à leurs filiales mais également la promotion d'une compétitivité équitable et enfin un soutien pour l'effectivité des textes internationaux de RSE.
Depuis la réunion du 1er octobre, la plateforme RSE est organisée en cinq pôles : trois grands, le pôle du monde économique (15 sièges), celui de la société civile (10 sièges), celui des pouvoirs publics (12 sièges), et deux pôles plus petits : celui des syndicats (6 sièges), et celui des experts (4 sièges). Selon les règles provisoires de fonctionnement de la plateforme, chaque groupe de travail est animé par l'un des membres du trio présidentiel (le président Patrick Pierron de la CFDT, et les vice-présidents Hélène Valade du C3D et Michel Capron du Forum citoyen pour la RSE), et deux co-rapporteurs de pôles différents y sont désignés.