Le Sous-secrétaire général des Nations Unies et Directeur exécutif du PNUE faisait référence à un rapport préliminaire, « Emplois verts » publié par le PNUE, en collaboration avec l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et la Confédération Syndicale Internationale qui devrait être publié au début de l'année prochaine.
Ce rapport note par exemple qu'aux Etats-Unis, l'industrie environnementale a généré plus de 5,3 millions d'emplois en 2005, soit dix fois le nombre d'emplois dans l'industrie pharmaceutique américaine.
Il soutient que les programmes d'énergie renouvelable en Allemagne et en Espagne, qui n'ont que dix ans, ont déjà créé plusieurs centaines de milliers d'emplois et que d'ici 2020, l'Allemagne aura plus d'emplois dans le domaine des technologies de l'environnement que dans l'ensemble de son industrie automobile.
Il estime également qu'en Europe, une augmentation de 20 % de l'efficacité énergétique créerait environ un million d'emplois.
M. Steiner cite en outre un rapport de l'Initiative pour la Finance durable, qui stipule que les investissements dans le secteur des énergies renouvelables ont atteint 100 milliards de dollars et représentent 18 % des nouveaux investissements dans le secteur de l'énergie.
Sans un système fort et décisif de réduction des émissions, les fondations qui sont en train d'être posées aujourd'hui pourraient s'avérer être sans conséquence demain. Nous devons changer les subventions, les structures fiscales, et les méthodes de comptabilité qui permettent l'externalisation de graves impacts environnementaux afin qu'ils soient pris en compte dans le coût de l'entreprise sur cette planète, a conclu le directeur du PNUE.
*La transition à la durabilité de l'environnement peut-elle créer de nouveaux types d'emplois ?