Six orientations stratégiques
Outre un bilan des deux dernières années, le rapport présente les perspectives futures à travers à six orientations stratégiques. La première concerne l'intégration de la gouvernance maritime et la collaboration transsectorielle afin de mieux articuler les actions des institutions, des Etats membres et des régions côtières.
La Commission propose la création d'instruments intersectoriels (planification de l'espace maritime, bases de connaissances et de données exhaustives sur le milieu marin).
L'institution européenne entend également fixer des limites aux activités maritimes afin de garantir la durabilité dans le cadre de la directive sur la stratégie pour le milieu marin.
Elle prévoit la mise en place de stratégies adaptées au contexte géophysique, économique et politique propre à chacun des grands bassins maritimes européens.
La Commission souhaite que l'UE pèse davantage dans les relations multilatérales et bilatérales dans le domaine des affaires maritimes mondiales, y compris en matière de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité marine.
Enfin, ''l'UE doit définir des priorités économiques cohérentes et globales en ce qui concerne les affaires maritimes, et notamment favoriser le développement du transport maritime intracommunautaire, stimuler les investissements en faveur du transport maritime sous pavillon de l'UE, ainsi que dans le secteur de la construction navale, faire avancer le projet de bateaux propres, renforcer le lien entre la politique maritime et les politiques de l'UE en matière d'énergie et de climat et veiller à ce que la politique maritime et les zones côtières soient dûment prises en compte dans le débat sur la cohésion territoriale.''
Un document de politique détaillé sur la mise en œuvre de ces six orientations stratégiques devrait être publié dans le courant de 2010.
Surveillance maritime
La Commission européenne a également défini ''des principes directeurs censés aider les États membres à établir un environnement commun de partage d'informations qui sera à la disposition des nombreuses autorités chargées de la surveillance maritime.'' Le partage de ces données devrait permettre d'accroître l'efficacité et la rentabilité des activités de surveillance. Deux projets pilotes destinés à tester concrètement l'intégration de la surveillance maritime sont en cours de lancement, le premier concerne la Méditerranée et le proche Atlantique, le second, la mer du Nord.
Article publié le 15 octobre 2009