Mercredi 15 juillet, les députés de la commission environnement du Parlement européen ont proposé d'établir des plafonds plus stricts dans le cadre des travaux relatifs à la directive sur les plafonds d'émission nationaux (directive NEC). Cette révision de la directive de 2001 qui encadre les émissions nationales des principaux polluants atmosphériques s'inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie européenne en faveur de la qualité de l'air. Le rapport de la commission environnement sera soumis à un vote en séance plénière à Strasbourg en octobre.
"La commission [environnement du Parlement européen] veut que la future directive sur les plafonds d'émissions nationaux inclut des limites sur le mercure (HG) à partir de 2020, ainsi que de nouvelles limites dans tous les Etats membres sur les émissions de polluants atmosphériques de dioxyde de soufre (SO2), d'oxydes d'azote (NOx), de composés organiques volatils non méthaniques (COVNM), de méthane (CH4), d'ammoniac (NH3) et de particules (PM2,5)", explique le Parlement européen. Il s'agit en particulier d'ajouter des objectifs contraignants pour 2025, pour tous les polluants visés à l'exception du méthane.
Pour les parlementaires, la fixation de plafonds plus ambitieux est indispensable pour atteindre les objectifs de 2030. De telles mesures permettraient "de réduire les émissions de 70% dans l'UE et d'économiser 40 milliards d'euros de coûts de la pollution de l'air d'ici 2030", justifient les députés européens.