Globalement, la qualité de l'air s'améliore en France. Les concentrations moyennes annuelles de dioxyde de soufre (SO2), de dioxyde d'azote (NO2) et de particules fines PM10 sont en baisse entre 2000 et 2013. Les concentrations d'ozone (O3) restent stables.
Mais, derrière ces moyennes, se cachent de fortes disparités spatiales et temporelles, selon les sources de pollution et les conditions météorologiques : "Les concentrations moyennes annuelles les plus élevées sont le plus souvent mesurées sur les stations trafic pour les PM10 et le NO2, alors que pour l'O3, il s'agit des stations de fond rural puis de fond urbain, compte tenu des mécanismes de formation de ce polluant. Quant au SO2, les valeurs les plus élevées sont mesurées sur les stations industrielles", souligne le commissariat général au développement durable (CGDD), dans le bilan de qualité de l'air en 2013 (1) , publié fin octobre.
Résultat : les seuils réglementaires ne sont pas respectés sur l'ensemble du territoire en 2013 et plusieurs épisodes de pollution ont été enregistrés (O3, NO2, PM10).
Les plans de protection de l'atmosphère (PPA), qui couvrent 47% de la population française, visent à ramener les concentrations de polluants aux seuils réglementaires. En juillet 2014, 18 PPA étaient validés, neuf en cours de révision et neuf en cours d'élaboration.