Selon un rapport publié par l'Agence Européenne de l'Environnement (AEE), les concentrations en ozone et en particules fines dans l'atmosphère européenne n'ont pas diminué malgré une réduction globale des émissions à la source. Intitulé, Air pollution in Europe, le rapport met en évidence que ces deux polluants constituent désormais la principale pollution atmosphérique menaçant la santé des Européens. Les particules captent de nombreux composants potentiellement nocifs, sont facilement inhalées en raison de leur petite taille et peuvent entraîner des effets préjudiciables pour la santé : raccourcissement de l'espérance de vie, augmentation du nombre de décès et des admissions à l'hôpital, etc. Les particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres sont les plus pernicieuses.
Quant à l'ozone (O3), cette molécule se forme dans la première couche de l'atmosphère (ozone troposphérique) par la réaction entre les oxydes d'azote (NOX) et les composés organiques volatils (COV) surtout pendant les mois d'été. Inhalé, l'ozone est nocive pour les voies respiratoires supérieures et les poumons.
Selon le rapport, le maintien d'une pollution élevée en particules et en ozone s'explique par des conditions climatiques favorables, des émissions diffuses non limitées et un apport de pollution provenant de l'extérieur de l'Europe.
Article publié le 16 novembre 2007