Le rapport de 2005 reconnaissait qu'au cours de la période d'examen 1996-2004, la gestion de l'environnement en France ''a bénéficié du renforcement de ses institutions, d'un accroissement de l'effort financier des pouvoirs publics et des agents économiques et de la prise en compte de la perspective du développement durable''. 49 recommandations avaient néanmoins été formulées afin de renforcer les performances environnementales de la France. Etaient préconisés un renforcement de la fiscalité verte, une meilleure gestion de l'air, de l'eau, de la nature et de la biodiversité, un renforcement des interfaces environnement/économie et environnement/social et une plus grand coopération environnementale.
La France, dans son bilan à mi-parcours, répond point par point et rappelle les efforts fournis au niveau national depuis 2005. ''La France a progressé dans ces axes d'action : elle a renforcé et infléchi sa politique environnementale et de développement durable dans les domaines institutionnel, législatif, de démocratie environnementale, de lutte contre le changement climatique et de changement dans ses modes de production et de consommation. L'intégration et la coordination des politiques ont également marqué ces dernières années. Cette politique a connu une double évolution : elle a changé d'échelle et s'est déplacée au centre des préoccupations du gouvernement''.
À la lecture de ce rapport, il apparaît clairement que la mise en œuvre des Grenelle de l'environnement 1 et 2 devrait largement contribuer et accélérer le suivi des recommandations de l'OCDE. Si des efforts ont été fournis auparavant, une grande part des actions engagées ou prévues par la France et citées dans le rapport découle de ce processus, que ce soit dans le domaine de la fiscalité, des transports ou encore de l'agriculture.
Article publié le 05 novembre 2009