Dans une position commune le groupement national interprofessionnel des semences et des plants (Gnis), l'association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses (Oleosem), la chambre syndicale des entreprises françaises de semences de maïs (Seproma) et l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP), dénoncent une situation ''récurrente et paradoxale : alors qu'un seul type de maïs est autorisé à la culture depuis plus de 10 ans, l'UE autorise de manière régulière la commercialisation d'OGM à l'importation, rappellent les semenciers. On peut donc légitimement mettre en avant l'incohérence d'importer des produits issus d'une technologie que l'on refuse aux agriculteurs européens'', ajoutent les semenciers qui demandent aux gouvernements européens d'adopter une position politique claire vis-à-vis des OGM.
Selon eux, la France doit désormais ''s'impliquer davantage et avoir le courage politique de prendre des décisions concrètes pour aider à clarifier une situation européenne qui, à terme, risque d'être vraiment préjudiciable pour certaines filières agricoles''.