Le bassin en forme d'entonnoir présentera un volume net d'environ 1000 m3. Il a été calibré pour résister à une crue tricennale (30 ans). L'arrivée de l'eau à l'ouvrage de rétention/infiltration se fera par un ouvrage intermédiaire de décantation qui permettra une première épuration des eaux et une régulation du débit. Les capacités d'évacuation du bassin sont de l'ordre de 45 litres à la seconde. Dans le fond, 500 m3 de galets joueront le rôle de filtre final avant l'infiltration.
La ville a choisi de privilégier cette technique pour s'affranchir des structures en béton sans nuire à la bonne tenue des terres. ''L'ouvrage reste facile à mettre en oeuvre, présente des emprises réduites et une bonne stabilité'', commente la ville de Bron. Cette technique est une des voies de réutilisation des pneus encouragées par la société Aliapur qui regroupe les producteurs de pneus et gère le recyclage des pneus. Des études menées par Aliapur et l'ADEME ont convaincu la ville de Bron de l'innocuité environnementale de cette solution. ''Le pneu entier est un matériau imputrescible, non polluant, insensible à l'eau, qui ne se dilue pas à long terme et qui n'est pas dégradé par les rongeurs'', explique la ville.
Le chantier, débuté courant septembre, devrait durer environ 4 mois pour un coût de l'ordre de 350.000 euros.