Selon Karan Capoor, les pays en voie de développement n'ont plus le temps de mettre en place des écoprojets dans le cadre du Protocole de Kyoto, susceptibles d'être rentables sur le marché du carbone par la vente de crédits pour la réduction de la pollution.
Les demandes d'agrément provenant de ces pays d'environ 2.000 projets de réduction des gaz à effet de serre sont confrontées à une attente de 2 ans, a souligné le spécialiste. Un délai de deux ans pour un projet qui est supposé démarrer en 2008 équivaut à 40 % des recettes qui auraient pu être obtenues grâce au marché du carbone, a-t-il déploré.
Le congestionnement du marché du carbone est dû notamment à un manque de '' certificateurs'' qualifiés : des personnes qui vérifient que les gaz à effet de serre ont bien été réduits avant qu'un projet ne soit autorisé à vendre des crédits sur le marché, a expliqué Karan Capoor.
Selon les auteurs du rapport, les pays attendent un signe indiquant clairement que leurs projets pourront céder leurs crédits de carbone au-delà de 2012.
Article publié le 15 mai 2008