Les membres de la coalition (Union chrétienne-démocrate, Parti libéral-démocrate) ont donc opté pour le scénario intermédiaire étudié par l'institut suisse Prognos et les deux instituts allemands Ewi et Gws et présenté fin août.
Cette prolongation est assortie d'une condition pour les énergéticiens : l'accord prévoit en effet que les groupes énergétiques qui exploitent ces centrales dépensent une partie des gains supplémentaires dans le développement des énergies renouvelables.
La loi sur le nucléaire ''Atomgesetz'' de 2002 avait prévu l'arrêt de toutes les centrales nucléaires allemandes encore en fonctionnement d'ici à 2021 soit 32 ans de fonctionnement mais la question de leur prolongation était au programme du gouvernement actuel.
Les associations de protection de l'environnement critiquent fortement cet accord et notamment Greenpeace qui revient sur la sécurité des centrales allemandes et plus particulièrement leur vulnérabilité aux chutes d'avion.
Cet accord sur le nucléaire est l'un des points clefs du concept général de politique énergétique du gouvernement allemand, qui doit être présenté en octobre prochain.
Article publié le 06 septembre 2010