L'augmentation des prix du gaz naturel et du charbon ainsi que les problèmes de la sécurité de l'approvisionnement et des contraintes environnementales poussent à ce développement, explique Hans-Holger Rogner, chef de la section des études économiques et de planification de l'AIEA.
Un outil de lutte à part entière contre le réchauffement
Pour l'AIEA, la chaîne nucléaire complète, de l'extraction de l'uranium à la construction des réacteurs et à la gestion des déchets émettrait de 3 à 24 grammes de dioxyde de carbone par kilowatt-heure, c'est-à-dire à peu près la même que l'énergie éolienne et hydro-électrique et bien moins que le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Pour l'Agence, les mesures prises en faveur de la lutte contre le changement climatique et la baisse des émissions de GES devront donc favoriser l'essor du nucléaire outre celui des énergies renouvelables.