Basée sur ''l'Index de compétitivité climatique'' calculé sur les 95 pays responsables de 97% de l'activité économique et 96% des émissions de gaz à effet de serre, l'étude démontre que 46% des pays ont amélioré leur politique climatique depuis la conférence de l'UNFCCC à Copenhague en décembre 2009.
L'étude combine deux types de données. Le degré de responsabilité des Etats face au changement climatique et un indice de performance de leurs actions. On apprend notamment que l'Allemagne, la Chine et la République de Corée ont d'excellentes performances et que l'Inde, l'Indonésie et le Rwanda ont fortement renforcé leur responsabilité climatique.
L'étude vise surtout à expliquer aux entreprises quelles sont les opportunités économiques que représentent la réduction des émissions de carbone et la transition vers une économie verte. Elle a été appuyée par un second rapport2 mettant en évidence l'importance de la biodiversité sur les activités des entreprises : ''la plupart, sinon toutes les entreprises dépendent directement ou indirectement de ressources naturelles ou orientées vers la nature, hors ces mêmes ressources sont de plus en plus rares en raison de la mauvaise gestion et du manque d'investissement en la matière'', a déclaré à Séoul le Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner.
Selon le rapport, les écosystèmes fonctionnent de moins en moins bien, la biodiversité disparaît à un taux 1.000 fois plus rapide que le taux naturel et les pertes économiques mondiales engendrées par la perte de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes sont estimées entre 2 et 4,5 milliards de dollars. ''La façon dont une entreprise traduit dans sa stratégie commerciale la valeur de la biodiversité et des services fournis par les écosystèmes, comme ceux fournis par les forêts et les sols, ainsi que l'eau douce et l'atmosphère, définira de plus en plus les résultats, en termes de pertes et de profits, des ventes à destination d'une nouvelle génération de consommateurs de plus en plus conscients et exigeants'', a expliqué Achim Steiner.