L'étude coordonnée par Claude Casellas de la Faculté de Pharmacie à Montpellier, a ainsi confirmé que des médicaments d'origine humaine ou vétérinaire et/ou leurs métabolites sont rejetés continuellement dans les milieux aquatiques.
Le projet s'est plus particulièrement attaché à évaluer les concentrations de certains médicaments retrouvés dans des effluents de stations d'épuration, mais aussi à rechercher les effets potentiels sur les organismes aquatiques non ciblés.
Par ailleurs, une recherche menée sur 4 stations, de charges et de tailles différentes, a permis de détecter des traces d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. La station recevant la plus forte charge d'effluents hospitaliers ayant une activité particulièrement élevée.
La question des résidus de médicaments dans l'environnement, renvoie par ailleurs aux préoccupations générales de définition d'une éventuelle norme de qualité environnementale (NQE), de suivi dans le milieu et de stratégie d'action.
*intitulée ''Identification et quantification de substances à visée thérapeutique ou diagnostique dans les stations d'épuration et évaluation des effets potentiels sur des organismes non cibles''
Article publié le 17 octobre 2008