Les Fonderies royales construites en 1668, ont été restaurées en un modèle d'architecture éco-responsable et résolument moderne, souligne la LPO dans un communiqué.
Selon l'association, l'isolation des parois et vitrages et la ventilation double-flux à haut rendement permettraient d'atteindre une consommation d'énergie de 54kWh/m2/an contre 286 kWh/m2/an de moyenne dans les bâtiments tertiaires. Le site historique est également équipé d'une chaudière à granulés de bois pouvant économiser le rejet dans l'atmosphère de 60 tonnes de CO2 par an par rapport à du gaz naturel. Tandis que la centrale de production d'électricité solaire grâce à 160 m2 de panneaux photovoltaïques intégrés à la toiture pourrait garantir 30 % des besoins électriques du siège.
La LPO a également mis en place un Plan de déplacement entreprise (PDE) qui restreint l'usage du parking aux seuls véhicules de service et aux vélos.
Les démarches HQE (Haute Qualité Environnementale) dès la conception puis SME (Système de Management Environnemental) tout au long de la vie du bâtiment engagent la LPO sur le plan de l'excellence environnementale, a souligné l'association.
La LPO envisage de demander l'inscription de son nouveau siège social au titre des monuments historiques (Loi 1930). Le coût de l'opération s'élève à 4 millions d'euros, dont 45 % payés par des fonds publics (ministère de l'Écologie, Région, Département, CAPR et Ville) et 55 % financés par des fonds privés.
Article publié le 22 juin 2009