Ce sont 26 sites industriels « clés en main » que la région Ile-de-France a présentés jeudi 26 novembre. Certains d'entre eux figuraient déjà dans la liste nationale dévoilée en deux temps par le Gouvernement en janvier et en juillet derniers.
Ces sites destinés à faciliter les implantations industrielles se caractérisent par la mise en œuvre de procédures anticipées ou simplifiées. « Les procédures administratives relatives à l'urbanisme, l'archéologie préventive et l'environnement ont été anticipées par toutes les parties prenantes afin d'offrir à l'investisseur une disponibilité à horizon 18 ou 24 mois. C'est un gain d'une année par rapport à une démarche classique hors sites clé en main », vante Lionel Grotto, directeur général de Choose Paris Region, agence de « promotion et d'attractivité internationale » de la région Ile-de-France.
À travers ces sites, le Gouvernement avait indiqué vouloir reconvertir des friches afin de limiter l'artificialisation des sols. « Nous veillons à ce que chaque implantation soit compensée pour une neutralité totale en termes d'artificialisation », indique aujourd'hui Valérie Pécresse, présidente de la région. Ce qui laisse entendre que des projets pourront malgré tout artificialiser des milieux naturels dès lors que des mesures de compensation sont mises en œuvre. Et effectivement, parmi les sites présentés, 19 sont dits « greenfield », c'est-à-dire vierges de toute implantation. A titre d'exemple, les sites de la ZAC de l'Amirault à Croissy-Beaubourg (Seine-et-Marne), du Bois sauvage à Évry (Essonne) ou du Bois Chaland à Lisse (Essonne) sont clairement implantés sur des sites naturels.