Depuis vendredi dernier, un réseau électrique intelligent alimente le territoire vendéen. Ce smart grid (1) a pour but de limiter les pics de consommation en électricité en intégrant les besoins des utilisateurs et les flux d'électricité résultant des énergies renouvelables : panneaux solaires, éoliennes… Le choix de ce département n'est pas anodin puisque 8% de l'électricité fournie provient de ces énergies renouvelables.
Ce projet s'étend sur une période de cinq ans pendant laquelle les vendéens verront se multiplier des capteurs télécommandés dans les bâtiments publics et des équipements automatiques sur le réseau électrique. De nouveaux outils informatiques et des systèmes de pilotage devraient aussi voir le jour afin de prévoir et de simuler les consommations.
Le Syndicat départemental d'énergie et d'équipement de la Vendée (SyDev) et le gestionnaire du réseau ERDF (filiale d'EDF) pilotent ce projet qui regroupe d'autres acteurs : des industriels comme Alstom, Legrand, Cofely-Ineo (GDF Suez), le Conservatoire national des Arts et Métiers, ainsi que d'autres entités du groupe EDF. L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (Ademe) s'est aussi inscrite dans ce projet puisqu'elle finance un tiers des 28 millions budgétés, au titre des investissements d'avenir.