A l'occasion du sommet sud-coréen sur la sécurité nucléaire (1) qui s'est terminé, mardi 27 mars, les dirigeants de 53 pays ont adopté une déclaration rappellant que le risque représenté par le terrorisme nucléaire est considéré comme "l'une des menaces les plus inquiétantes sur la sécurité internationale".
La déclaration affirme également en quelques lignes que "les mesures de sécurité nucléaire et de sûreté devraient être conçues, mises en application et contrôlées dans les installations nucléaires d'une façon logique et synergique". Un raprochement prudent alors que la distinction sûreté/sécurité a été au coeur des mésententes entre la Commission européenne et les Etats membres associés aux régulateurs européens lors de la mise en place des stress tests.
La Commission souhaitait inclure les risques humains, et notamment les actes de terrorisme ou de malveillance (sécurité nucléaire) alors que les autorités de sûreté des Etats membres plaidaient pour des tests limités aux risques naturels, tels que les séismes, les inondations ou les tempêtes (sûreté).
Suite à cette déclaration, l'AIEA prévoit d'organiser des réunions pour fournir des recommandations appropriées concernant l'interface entre la sécurité et la sûreté nucléaire.