L'association rappelle que la circulation des véhicules à moteur (4X4, quads, motos tout terrain, mini-motos), en dehors des voies ouvertes à la circulation publique, cause en effet des dommages aux milieux naturels : altération des habitats, destruction de la flore et de la faune, accélération de l'érosion et dégradation des sols, sans oublier le bruit et plus globalement les émissions polluantes.
FNE demande par conséquent le renforcement des contrôles et des sanctions ainsi que l'interdiction des publicités mettant en valeur la circulation de 4x4 ou des quads en pleine nature. Une mobilisation des professionnels du tourisme est évidemment indispensable pour que chacun découvre le plaisir de la nature de préférence à celui de brûler du pétrole, complète Arnaud Gossement, porte parole de FNE.
Rappelons que la circulation des véhicules terrestres à moteur est réglementée par la loi Lalonde du 3 janvier 1991. Elle interdit notamment la circulation des véhicules à moteur « en dehors des voies classées dans le domaine public routier de l'Etat, des départements et des communes, des chemins ruraux et des voies privées ouvertes à la circulation publique ». Circuler dans les espaces naturels en véhicule terrestre motorisé est donc interdit par la loi et constitue une contravention de 5ème classe punie d'une amende comprise entre 1500 et 3000 euros. En 2005, une circulaire du ministère de l'écologie a proposé une définition restrictive de la voie privée ouverte à la circulation publique.