Pour identifier ces paramètres, les chercheurs ont utilisé un profil de sol situé dans l'Observatoire de Recherche en Environnement (ORE) sur les prairies permanentes mis en place par l'INRA à Clermont-Ferrand en 2003. L'effet prévu du réchauffement climatique devrait donc, selon les chercheurs, être revu à la baisse pour ces réserves profondes, contrairement aux prévisions actuelles, qui indiquent une stimulation de la décomposition de larges réserves de carbone situées dans ces sols profonds, accélérant ainsi l'augmentation du CO2 atmosphérique. Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature du 8 novembre 2007*.
*Source :
Stability of organic carbon in deep soil layers controlled by fresh carbon supply Nature, vol 450 – n°7167 - 8 novembre 2007
Article publié le 12 novembre 2007