À l'issue de la consultation publique annoncée en février par la Communauté urbaine de Strasbourg (Bas-Rhin), "54,9% des Strasbourgeois qui se sont exprimés ont refusé l'extension globale de la zone 30, contre 45,1% qui se sont prononcés en sa faveur."
La consultation des 139.386 personnes inscrites sur les listes électorales s'est tenue en mai et le taux de participation des citoyens, qui ressort à 44,56%, en tenant compte des personnes n'habitant plus la commune, "marque la réussite de l'option prise en faveur de la démocratie locale", indique la mairie.
Le maire renonce, mais reste convaincu de l'utilité de la mesure
Finalement, le Roland Ries, Maire de Strasbourg renonce à lancer l'extension de la zone 30 à la majorité du territoire municipal. "Je reste convaincu que l'avenir est à la régulation de l'automobile au cœur des villes", explique-t-il ajoutant que la commune "[poursuivra] donc la mise en place progressive de zones 30, non pas de façon systématique comme nous l'espérions, mais à chaque fois que cela s'avèrera pertinent et à un rythme bien plus lent."
En février, la mairie de Strasbourg envisageait de limiter la vitesse des voitures à 30 km/h sur 70% de son territoire, soit l'ensemble de la commune à l'exception des axes d'entrée et de sortie.