Enfin, en termes de transparence, l'article 6 dans sa version actuelle instaure un comité de surveillance biologique du territoire. Une autorité administrative établira également un registre national indiquant la nature et la localisation à l'échelle parcellaire des cultures d'organismes génétiquement modifiés. Ce registre sera rendu public.
Tous ces sujets ont fait monter les tensions au sein du Sénat. De plus, le ton a été donné dès le début des débats avec l'annonce du retrait de tous les amendements du sénateur Jean-François Le Grand de sa propre initiative. Très impliqué dans le Grenelle de l'environnement sur ce sujet et rapporteur des travaux de la Haute autorité provisoire sur le MON810, le sénateur a préféré retirer tous ces amendements jugeant qu'il peut s'avérer parfois plus productif de s'effacer momentanément plutôt que de susciter des états d'âmes, lesquels conduisent souvent hélas à des votes moins objectifs. Le sénateur dit vouloir donner toutes ses chances au projet de loi présenté par le gouvernement dont il salue au passage la qualité.
Article publié le 08 février 2008