Réduire de 20% la consommation énergétique des rames TER : c'est l'objectif poursuivi par la SNCF, Alstom ainsi que les Régions Grand Est, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Pour cela, ils se lancent dans la conception d'un train TER hybride : le régiolis biomode. Dans ce dernier, la moitié des moteurs diesel d'une rame sera remplacée par des batteries lithium-ion. Celles-ci récupèreront et stockeront l'énergie de freinage de train. En fonction des situations, le TER hybride utilisera l'alimentation électrique par caténaire, ses moteurs thermiques ou l'énergie stockée dans ses batteries. Les partenaires vont notamment tester les batteries pendant les entrées, les arrêts et les sorties des trains dans certaines gares.
D'ici là, la conception de la rame devra avoir franchi plusieurs étapes. La première, la réalisation du prototype du stockeur d'énergie est prévue à partir du second semestre 2019 sur le site d'Alstom de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Ensuite, la transformation de la rame aura lieu à Reichshoffen (Bas-Rhin) début 2020. Les premiers essais devraient également débuter en 2020, dans un centre d'essai ferroviaire, puis sur le Réseau Ferré National, en région. La rame devrait au final être homologuée à l'horizon 2021. Le déploiement en série est quant à lui envisagé à partir de 2022.