BSR, the B team, CDP, NBI, etc. : onze groupements d'entreprises (1) ont interpelé à travers une lettre (2) les ministres des finances qui seront présents lors du G20 pour qu'ils favorisent une transition rapide vers une économie bas carbone.
Les entreprises estiment en effet qu'ils pourraient jouer un rôle clef pour trois de leurs intérêts : la création d'un environnement fiscal qui permette d'accélérer l'investissement privé bas carbone, la garantie que le fonds vert contribue à diminuer les risques associés aux industries et les infrastructures du futur et enfin que l'accord de Paris apporte "la clarté et la sécurité dont ils ont besoin pour investir dans l'économie bas carbone".
Pour eux, la COP 21 aboutira à un accord réussi si un objectif d'émission à long terme est fixé ainsi que la garantie que "le zéro émission" puisse être atteint avant la fin du siècle. Les engagements et les politiques d'atténuation et d'adaptation nationales devront être remis à jour tous les cinq ans. Enfin, ils souhaitent que les engagements des différents pays soient comparables et fiables.