Rappelons que le règlement européen, adopté par les députés et le Conseil de l'UE en décembre dernier, contraint les constructeurs à réduire les émissions de CO2 de véhicules neufs vendus sur le territoire européen à 130g/km, d'ici à 2015, contre 150 g/km en moyenne actuellement, et de les limiter à 95 g/km pour 2020.
Si les voitures électriques devraient représenter 25% des ventes de véhicules neufs vers 2050, l'un des obstacles sera d'''éviter un choc électrique'', conséquence d'une forte augmentation de la consommation d'électricité. Cette nouvelle demande pourrait entraîner ''une plus grande utilisation du charbon et du nucléaire'', a prévenu l'organisation, à l'instar de l'association des producteurs d'électricité européens, Eurelectric qui table à 15% cette augmentation de la consommation électrique dans l'UE.
Le coût et les capacités des batteries peuvent également représenter un frein à leur développement ''limité jusqu'en 2030''. Selon l'organisation, les voitures hybrides actuellement commercialisées coûtent entre 3.000 et 5.000 euros de plus que les modèles traditionnels et les batteries comptent pour 75% dans ces surcoûts. ''Il sera possible de réduire les coûts, mais pas à moyen terme et pas suffisamment pour que les voitures électriques puissent entrer vraiment en concurrence avec les voitures traditionnelles avant vingt ans'', a souligné Transports & Environnement.