IBM vient de publier les résultats de son enquête visant à évaluer la pénibilité des déplacements urbains quotidiens dans plusieurs villes internationales. Appelée IBM Commuter Pain Survey, cette étude a été menée auprès de plus de 8.000 citoyens de 20 villes internationales: Mexico, Nairobi, Pékin, Londres, Montréal, New York ou encore Paris.
Sur les quinze villes interrogées en 2010 et 2011, quatorze ont témoigné d'une amélioration des conditions de circulation depuis trois ans. Mais, paradoxalement, la majorité des sondés affirment avoir ressentit une augmentation du stress et de la frustration liés à leurs trajets quotidiens.
Des résultats variables mais prometteurs
D'après IBM Commuter Pain Survey, Montréal serait l'une des métropole où la conduite est des plus agréables, et à l'inverse, Mexico serait de loin la pire juste après Shenzhen. Par ailleurs, certains habitants des villes mal notées comme Pékin, New Delhi ou Nairobi, soulignent que le trafic a un impact négatif sur leur performance au travail ou à l'école.
Une des principales informations issue ce rapport est la plus forte propension des populations à utiliser les transports publics ainsi que les technologies améliorant les conditions de déplacement. Cette tendance est encore plus importante dans les pays émergents. Par ailleurs, 41 % des sondés estiment qu'une amélioration des transports publics réduirait les embouteillages.
Solutions pour décongestionner les centres-villes
Plusieurs initiatives ont été rapportées par IBM dans son étude. A Stockholm, les automobilistes voulant se rendre en centre ville sont obligés de s'acquitter d'un péage. A Londres, un organisme appelé transport for London, gère les différents modes de transport (taxis, stationnement, bus…) et a la capacité de moduler l'offre en temps réel en cas de grève ou de panne sur le réseau. Enfin, la banque de données des transport en commun à Istanbul est actualisée à chaque fois qu'un usager consulte les horaires ou vérifie un trajet sur son smart phone.
Paris, une ville de piétons
En France, seuls les Parisiens ont été sondés à l'occasion de l'enquête d'IBM. Il en ressort que seulement 25 % des habitants de la capitale utilisent leur voiture pour se rendre à leur travail ou à l'école. Soit le plus faible taux dans les 20 villes étudiées. En outre, 49 % prennent plus souvent les transports en commun, 32 % se déplacent plus souvent en covoiturage et 20 % travaillent plus régulièrement chez eux. Elément à noter, les Parisiens sont ceux marchant le plus dans leurs déplacements quotidiens.