L'association de consommateurs UFC-Que-Choisir vient de publier une nouvelle étude sur le prix de l'eau dans les grandes villes françaises. L'eau distribuée par les syndicats de Marseille et de la presqu'île de Gennevilliers (92) est 2,2 fois plus chère que ce qu'elle ne coûte. Le prix facturé est 1,8 fois plus élevé que le prix de revient à Montpellier, 1,7 fois plus élevé à Toulouse, 1,6 fois plus élevé à Nice et 1,5 fois plus élevé à Bordeaux. A l'inverse, les agglomérations de Chambéry, Clermont-Ferrand, Annecy et Grenoble, qui sont gérées en régie municipale, présentent des prix facturés
assez proches de notre calcul de coût, indique l'association.
Selon l'étude, le Syndicat des Eaux d'Ile-de-France (SEDIF) continue de détenir la palme de la surfacturation, avec un taux de marge de 58,7 % , suivi des villes de Lyon (47,8 %) et de Reims (45,7 %). Seules Angers et Nantes (26,6 %) connaissent une relative baisse de leur taux de marge calculé. Aux vues de ces résultats, l'UFC-Que-Choisi dénonce les pratiques des entreprises Veolia et Suez :
ces résultats mettent en lumière les bénéfices faramineux réalisés par les deux entreprises, Veolia et Suez, qui se partagent l'essentiel du marché, et témoignent des inefficacités du service.Article publié le 29 octobre 2007