Le 23 juillet, la Commission européenne a adopté une actualisation de son plan d'action (1) pour une économie bleue durable, résiliente et compétitive dans la région atlantique. Le document, qui couvre la France, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne, « contribuera au Pacte vert européen, tout en préservant les environnements marins et côtiers et en garantissant un océan sain », explique l'exécutif européen. Le plan d'action doit aussi contribuer aux efforts de relance des pays participants. Il s'appuie sur quatre piliers « inextricablement liés et transrégionaux par nature ».
Le premier consiste à faire des ports les points d'entrée et les plateformes pour l'économie bleue : le développement des autoroutes de la mer, la création d'un réseau de ports verts d'ici 2025, la mise en place d'incitations écologiques destinées à moderniser les infrastructures portuaires, ou encore l'élaboration de plans de gestion des déchets pour les ports.
Le deuxième axe concerne la connaissance des océans et fait de la formation, ainsi que de l'acquisition des savoirs et de leur vulgarisation, des enjeux clés.
EMR et stratégie « zéro déchets »
Le pilier dédié aux énergies renouvelables doit permettre de promouvoir la neutralité carbone grâce à des objectifs spécifiques de déploiement des énergies marines renouvelables (EMR), la sélection des meilleurs sites pour les EMR, ou encore en incitant à l'innovation.
Enfin, le dernier pilier vise la « bonne santé » des océans et la résilience des côtes. Le premier point concerne la lutte contre la pollution grâce, essentiellement, à des mesures de lutte contre les déchets marins. La résilience des côtes propose des mesures de gestion des risques climatiques et d'adaptation pour protéger les habitats côtiers, les infrastructures et les activités économiques vulnérables.