Ce travail, coordonné par José Escarré du CEFE-CNRS de Montpellier, s'est plus particulièrement penché sur l'adaptation d'espèces végétales locales à ces environnements extrêmes et ce, dans le but de les utiliser pour la restauration de ces écosystèmes pollués.
Les recherches ont ainsi permis d'isoler une nouvelle souche de bactérie capable de croître en présence de fortes quantités de zinc et de cadmium. Les racines des plantes s'associent alors avec ces bactéries sous forme symbiotique, ce qui permet aux végétaux de pousser dans des environnements riches en métaux.
L'étude a par ailleurs montré que l'installation d'espèces tolérantes permet de revégétaliser les déblais d'exploitation minière. Le couvert végétal mis en place pourrait ainsi limiter l'envol de poussières et le transfert des métaux vers les eaux souterraines et superficielles.
*Intitulé des travaux «Eléments traces métalliques (ETM) dans le continuum sol – plante, espèces tolérantes et restauration des sites industriels».
Article publié le 20 octobre 2008