Le 24 juin, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet et le secrétaire d'Etat chargé des transports Thierry Mariani ont créé l'Agence nationale des voies navigables, à l'issue d'une concertation avec la CGT, la CFDT et l'Union des syndicats autonomes (Unsa). En parallèle, le réseau fluvial doit bénéficier d'un programme d'investissement, de modernisation et de sécurisation à hauteur de 841 millions d'euros de 2011 à 2013. L'objectif étant d'augmenter sensiblement la part du transport de marchandises non routier : il passerait de 14 à 25% d'ici 2022, en accord avec les objectifs du Grenelle de l'environnement.
L'Agence nationale des voies navigables regroupera en son sein les 400 salariés de l'établissement public Voies navigables de France (VNF) et les 4.000 agents des services de navigation de l'Etat. La création de ce service unique, au lieu de compétences dispersées, est présentée comme un outil majeur pour relancer ce mode de transport. En outre, le programme d'investissement complète la réalisation du canal Seine-Nord-Europe (1) , dont le lancement du dialogue compétitif a été annoncé en avril.