L'étude « Les rétroactions du climat en Arctique : implications mondiales » fait le point sur les connaissances actuelles sur le réchauffement de l'Arctique. Les conclusions dressent un tableau vraiment inquiétant , avertit le Dr Martin Sommerkorn, conseiller scientifique sur le changement climatique pour le programme Arctique du WWF. Ce que révèle ce rapport, c'est que le réchauffement de l'Arctique constitue bien plus qu'un problème local, c'est un problème mondial. En clair, si nous ne maintenons pas l'Arctique à des températures assez basses, des populations des quatre coins du monde en subiront les effets.
Le rapport souligne que de nombreuses rétroactions liées aux bouleversements du climat de l'Arctique rendront le dérèglement climatique mondial bien plus grave que ce qu'indiquaient les projections les plus récentes, notamment celle du dernier rapport du GIEC en 2007. Cette étude montre notamment que les inondations dans les régions côtières toucheront plus d'1/4 de la population mondiale.
Le Fonds mondial pour la nature exhorte de ce fait les dirigeants du monde à se mettre d'accord sur des baisses rapides et drastiques des émissions de gaz à effet de serre à l'occasion du sommet de Copenhague sur le climat en décembre. Il faut tenir compte de ces signaux de l'Arctique, et prendre les mesures nécessaires à Copenhague en décembre prochain pour parvenir à un accord qui limite rapidement et efficacement les émissions de gaz à effet de serre , a commenté James Leape, Directeur Général du WWF International, dans un communiqué.
Article publié le 03 septembre 2009