Les contraintes réglementaires qui s'appliquent à la production d'eau potable sont nombreuses. Fidèle à sa démarche d'innovation, Endress+Hauser propose deux capteurs Memosens pour faciliter la mesure de la turbidité et du chlore résiduel. Conseils d'experts pour réussir vos mesures et satisfaire à vos obligations...
La turbidité est une des limites de qualité décrite dans l’arrêté du 11 janvier 2007, relatif à la qualité des eaux brutes et des eaux pour la consommation humaine.
Sa valeur ne doit pas dépasser 1 FNU au point de mise en distribution. Le respect de cette valeur permet de fournir une eau claire au consommateur, et de lui garantir l’absence de bactérie.
La turbidité est mesurée à différents endroits de la station d’eau potable : en entrée sur l’eau brute, après la filtration et en sortie de station.
Sur l’eau distribuée, la méthode de mesure doit être conforme à la norme ISO7027, alors que pour l’eau brute, aucune norme ne s’applique. Ainsi, en fonction de l’emplacement de la mesure, les valeurs varient fortement : plus de 100 FNU pour de l’eau de rivière / 1 FNU pour l’eau potable.
Ces fortes variations imposent aux fabricants d’adapter la conception de leur matériel, pour une méthode de mesure commune. Le détecteur d'Endress+Hauser mesure le faisceau de lumière diffusé à 90° par les particules en suspension dans l’eau. L’intensité de la lumière diffusée peut alors être corrélée avec la valeur de turbidité, quel que soit le contexte de mesure.
Contrairement aux capteurs existants sur le marché, le Turbimax CUS52D d'Endress+Hauser peut être installé de l’entrée de la station d’eau potable à sa sortie. |
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La circulaire DGS/SD7A n° 2003-524/DE/19-03 du 7 novembre 2003 impose aux distributeurs d’eau potable de maintenir une concentration minimale en chlore libre de 0,3 mg/l en sortie des réservoirs et viser une concentration de 0,1 mg/l en tout point du réseau de distribution.
La présence de chlore rémanent dans le réseau permet de prévenir une attaque bactériologique sur l’eau distribuée à la population.
Principalement en sortie d’usine, après la chloration, pour contrôler la désinfection de l’eau, mais également sur le réseau de distribution. Les capteurs ampérométriques mesurent la concentration en chlore actif. Pour que le transmetteur puisse calculer la valeur de chlore libre, cette mesure doit être accompagnée d’une mesure de pH.
Les capteurs fonctionnent selon le principe ampérométrique dans une cellule à membrane. L’acide hypochloreux diffuse à travers la membrane et est réduit en ions chlorure à la cathode en or. L’anode en argent est réduite en chlorure d’argent.
La libération d’électrons à la cathode et l’absorption d’électrons à l’anode créent un courant proportionnel à la concentration en acide hypochloreux.
En comparaison avec un analyseur colorimétrique, un capteur ampérométrique nécessite très peu d’entretien : pas de réactif et quasiment pas de pièces de rechange. La seule maintenance nécessaire est l’étalonnage du capteur CCS142D tous les 6 mois et le remplacement de la membrane et de l’électrolyte tous les ans. Les derniers développements des membranes permettent d’assurer des mesures fiables jusqu’à un pH 8,2 et d’obtenir une mesure pratiquement indépendante du débit. Grâce à sa facilité d’utilisation et aux faibles coûts de maintenance, le capteur ampérométrique est le choix adapté aux applications eau potable. |
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