C’est l’estimation haute de la quantité de méthane (CH
4) émis par les fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2. Selon le climatologue californien et membre du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec),
Zeke Hausfather, cela représenterait l’émission d’environ 6 millions de tonnes en équivalent dioxyde de carbone (CO
2). À noter que cette première estimation correspond aux trois premières fuites constatées en mer Baltique depuis le 26 septembre. Ce jeudi 29 septembre, une autre fuite a été repérée au large des côtes suédoises. Soupçonnant une opération de sabotage, la Russie, copropriétaire des gazoducs avec l’Allemagne, a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU). Elle se tiendra vendredi 30 septembre.