C’est le poids de la production, du transport et du stockage de l’alimentation dans les émissions mondiales de combustibles fossiles chaque année. Ce chiffre est issu d’une étude, publiée ce 2 novembre, par la
Global Alliance for the Future of Food.
« Nos nouvelles recherches montrent que la production, le transport et le stockage alimentaires génèrent autant d’émissions que tous les pays de l’UE et la Russie réunis », pointe cette alliance de fondations philanthropiques. Ce rapport intervient avant la prochaine Conférence mondiale sur le climat (COP 28) qui se tiendra, du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Il
« est un appel à l’action lancé à toutes les parties prenantes des secteurs de l’alimentation et de l’énergie – ainsi qu’aux défenseurs, aux bailleurs de fonds et aux décideurs politiques – pour qu’ils travaillent ensemble dans la transition vers l’abandon des combustibles fossiles. Son objectif principal est de favoriser une évolution vers la durabilité, de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C », plaide l’alliance.