C’est le rythme de baisse des effectifs (en équivalents temps plein annuel) de Météo-France, observé entre 2012 et 2023 et relevé par le journal
Libération. En réponse à une telle diminution de leurs moyens humains, à la perte du monopole météorologique de leurs services face à la concurrence privée et à l’usage de nouveaux moyens informatiques automatisés mais critiqués (comme le logiciel Alpha), plusieurs centaines des quelque 2 600 salariés de l’agence publique (contre 3 400 en 2012) seront à nouveau en grève, ce mardi 19 mars 2024 – à la suite de mobilisations successives depuis novembre 2023. Ces prévisionnistes, climatologues et autres informaticiens s’inscrivent, par ailleurs, dans une manifestation plus large lancée par les différentes organisations syndicales de la fonction publique et appelant le Gouvernement à résoudre
« l’urgence salariale ».