c'est le nombre de postes qu'
Areva prévoit de supprimer au niveau mondial dont 3 à 4.000 en France. Ce gigantesque plan social a été présenté le 7 mai aux syndicats. Selon eux, ce plan est la conséquence d'un sabordage d'Areva par l'Etat
"satisfaisant à une logique financière et de compétitivité au détriment d'unelogique industrielle répondant aux besoins actuels et futurs." La CGT point clairement du doigt
la loi de transition énergétique "déjà appliquée par les grands groupes énergétiques alors même qu'elle n'est pas encore votée au Parlement." En 2014, le groupe nucléaire français a enregistré un chiffre d'affaires de 8,34 milliards d'euros (en baisse de 7,2% à périmètre constant) pour une perte nette de 4,83 milliards.