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Polluants atmosphériques et climat : de la nécessité de mener des politiques intégrées

L'air à bout de souffle Actu-Environnement.com - Publié le 05/07/2010
L'air à bout de souffle  |    |  Chapitre 2 / 9
   
Polluants atmosphériques et climat : de la nécessité de mener des politiques intégrées
   
Les gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques sont sensiblement générés par les mêmes sources et leurs effets peuvent être étroitement liés. Certains polluants de l'air (ozone ou particules) agissent sur le climat en réchauffant ou en refroidissant l'atmosphère. Inversement, les changements climatiques et ses phénomènes extrêmes (canicules notamment) peuvent avoir un impact sur les niveaux d'ozone. Si le changement climatique, par son enjeu global, focalise toute l'attention aujourd'hui, il ne doit pas éclipser la pollution atmosphérique, dont l'impact est davantage local ou régional. D'autant que les solutions à apporter pour l'un et pour l'autre doivent être coordonnées afin qu'il n'y ait pas d'effets secondaires sur l'une des deux problématiques.

En effet, de nombreuses politiques mises en œuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ont un effet néfaste pour la qualité de l'air. Le développement du chauffage au bois, comme substitut d'une énergie fossile, est largement encouragé afin de réduire les rejets de carbone. Cependant, lorsqu'il est ma mis en œuvre, ce mode de chauffage rejette dans l'atmosphère des particules, des hydrocarbures, des dioxines… En 2007, le chauffage au bois aurait été responsable du tiers des rejets de particules fines et des trois quarts des rejets d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) du secteur résidentiel et tertiaire.
Autre solution antagoniste : le bonus malus, fondé uniquement sur les rejets de CO2 des véhicules. Ce dispositif favorise les véhicules diesel et les petites citadines moins équipées, davantage émetteurs de particules et de dioxyde d'azote.
Les agrocarburants, s'ils sont susceptibles de diminuer les rejets de CO2, dégagent plus de particules, oxydes d'azote, ammoniac…
Inversement, la baisse de teneurs en souffre dans le carburant est contrebalancée par une hausse des rejets de CO2 dans les raffineries.

Sophie Fabrégat

© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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