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La GTB ou comment mettre en place un réseau intelligent privé à l'échelle d'un bâtiment

Smart grid : l'intelligence du local au global Actu-Environnement.com - Publié le 12/03/2012
Smart grid : l'intelligence du local au...  |    |  Chapitre 3 / 9
Environnement & Technique N°313 Ce dossier a été publié dans la revue Environnement & Technique n°313
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Le déploiement des nouvelles technologies de l'information et de la communication rend possible la mise en place de smart grids à l'échelle des bâtiments. La gestion technique du bâtiment devient ainsi la pierre angulaire des bâtiments intelligents.

© MeRegio


Renforcement des exigences de performance énergétique, mise en place d'unité de production d'énergie renouvelable et bientôt arrivée de la voiture électrique… Le secteur du bâtiment est amené à fortement évoluer dans les prochaines années. La gestion de flux notamment énergétiques va ainsi prendre une place prépondérante au quotidien. Le développement des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) permet désormais d'imaginer la mise en place de réseaux électriques intelligents privés capable de mesurer, piloter, anticiper la production et la consommation d'énergie. Ces réseaux intelligents dits smart grid couplent donc transfert d'énergie et d'informations au sein d'un système complet baptisé Gestion Technique des Bâtiment (GTB).

Architecture d'un système GTB

Le marché de la GTB
Programmes de rénovation, réglementation de plus en plus contraignante, préoccupation écologique, enjeux énergétique et financier. De nombreuses raisons expliquent, ces dernières années, le développement continu de la gestion technique des bâtiments (GTB). Depuis 2005, ce marché a toujours affiché une croissance modérée mais constante, excepté en 2009, période marquée par la crise économique mondiale. En 2010, la GTB a repris sa marche en avant et a clôturé son année avec un chiffre d’affaires en France en hausse de 4 %, évalué à 77,8 millions d’euros.
La GTB s'articule autour d'un poste informatique équipé d'un logiciel de supervision, de capteurs, d'automates programmés et d'actionneurs. Des unités de traitement local (UTL) sont chargées de concentrer les informations issues des équipements de contrôle/commande quels que soient les types de signaux provenant de ceux-ci. En interprétant les données collectées, la centrale de gestion relaie ensuite les ordres de commande aux différents équipements via les actionneurs (vannes, volets…). La gestion se fait quasiment en temps réel et doit répondre au mieux aux besoins du site.

Pour communiquer entre les divers composants du réseau qui sont en général issus de différents fabricants, il faut utiliser un langage commun appelé protocole. Fin des années 90, chaque constructeur de système de GTB avait son propre langage ce qui rendait difficile la communication entre automates. Pour éviter cette situation, plusieurs protocoles ouverts interopérables ont été créés. Devenus des normes EN ou ISO, ces protocoles ouverts (BACnet, EIB/KNX et LonWorks) constituent des standards informatiques dont toutes les ressources sont publiées de manière à ce que tous les constructeurs intéressés puissent s’en servir.

Exemple de projet smart home

A l'heure actuelle, il existe plusieurs projets de mise en œuvre de GTB intégrant des Enr et/ou des véhicules électriques. En Allemagne par exemple, un consortium d'entreprise en collaboration avec les services publics et l'Institut Frauenhofer de recherche sur les systèmes et l'innovation ont lancé le projet MeRegio Mobil. L'objectif est de concevoir une maison intelligente intégrant un véhicule électrique en tant que stockage électrique. Un projet similaire baptisé Toyota Smart Center est en cours au Japon de même qu'en Suède : le projet One Tonne Life vise à démontrer qu'il est possible de réduire par 7 les émissions de CO2 d'une famille "avec le savoir-faire adéquat, les bonnes technologies et un comportement cohérent".

Florence Roussel

L'arrivée des box énergie
En concurrence avec ce schéma d’installation physique de nouveaux compteurs, d’autres solutions pourraient jouer un rôle en tirant parti du développement d’Internet. A l'image des box internet, les "box énergie" font leur apparition dans les foyers français. Ces boitiers commercialisés par des sociétés comme Voltalis, Edelia ou encore Poweo permettent un affichage des consommations en temps réel voire un contrôle des heures de fonctionnement de certains appareils lors des pics de puissance. Ce marché naissant attire même les groupes de télécommunication notamment Bouygues Telecom.

© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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